jeudi 22 juillet 2010

A lire dans Libération: Sarkozy a oublié son discours sur l’enseignement de la langue arabe

Par Véronique Soulé

Des promesses, toujours des promesses. Comme ministre de l’Intérieur, puis comme chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy s’est beaucoup impliqué dans la réorganisation de l’islam de France. Sur la scène européenne, il se présente volontiers comme le leader du rapprochement avec les pays de la Méditerranée. Aussi avait-il voulu donner un éclat particulier aux premières Assises de l’enseignement de la langue et de la culture arabes en France qui se sont tenues à Paris, le 9 octobre 2008. Dans un message lu à la tribune, il avait alors fait de grandes déclarations : «La langue arabe est une langue d’avenir et de progrès, de science et de modernité.Il n’y a pas de contradiction entre préparer l’avenir et investir dans la langue arabe.» Avant de conclure : «Je souhaite que ces assises débouchent sur des pistes concrètes de développement de l’enseignement de l’arabe en France.»
Les enseignants d’arabe avaient alors cru en un avenir radieux, d’autant plus que Xavier Darcos, alors ministre de l’Education, avait annoncé plusieurs mesures dans la foulée - comme l’ouverture de sections avec de l’arabe en sixième. Or, qu’en est-il un an et demi après ? Aucune de ces mesures n’a été mise en place.

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vendredi 9 juillet 2010

M. Ivan Renar interpelle le ministre de l'éducation nationale

M. Ivan Renar attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la fermeture du CAPES d'arabe en 2011. Cette décision répondrait à une situation de sous-emploi des enseignants d'arabe, sous-service dû à la faiblesse des effectifs d'élèves attirés par cette langue.

En réalité, si l'éducation nationale ne compte environ que 7.000 inscrits dans cette discipline, les cours d'arabe organisés par les états du Maghreb et ceux dispensés en secteur associatif, le plus souvent confessionnel, accueillent respectivement 40.000 et 60.000 élèves. La demande est réellement importante mais elle se heurte à une véritable carence de l'offre de l'enseignement de l'arabe au sein de l'éducation nationale.

Alors que des mesures volontaristes avaient été affichées lors des Assises de l'enseignement de la langue et de la culture arabes de 2008, la situation n'a cessé de se dégrader. Aussi lui demande-t-il de lui indiquer les dispositions qu'il entend prendre en urgence afin que l'enseignement de la langue arabe au sein de l'éducation nationale soit favorisé et développé.


En attente de réponse du Ministère de l'éducation nationale.

Source: senat.fr 

mercredi 7 juillet 2010

Fermeture du CAPES d'arabe: M. Daniel Goldberg interpelle le ministre de l'éducation nationale

M. Daniel Goldberg interroge M. le ministre de l'éducation nationale sur l'absence d'ouverture de postes à la session 2011 du concours de recrutement des professeurs certifiés (CAPES) d'arabe. En effet, la circulaire MENH 1012206N du 5 mai 2010 ne recense aucun poste d'enseignant de la langue arabe parmi ceux ouverts au prochain concours du CAPES.

Pourtant, dans sa réponse publiée au JO le 26 janvier dernier à la question qu'il lui avait posée sur la chute des effectifs dans les cours d'arabe au collège et au lycée (question écrite n° 58 850 parue au JO le 22 septembre 2009), il avait rappelé sa "conviction qu'il vaut mieux que l'arabe soit enseigné au sein de l'éducation nationale, par des enseignants bien formés, bien préparés, dans un cadre national, que par des organismes ou des associations qui ne disposent pas de mêmes ressources humaines". Il ajoutait également que "dès les prochaines semaines, un effort particulier sera déployé pour le développement de l'enseignement de l'arabe dans l'enseignement technologique et professionnel, ainsi que dans le lycée d'enseignement général au titre de la LV3".

L'absence de postes d'enseignant de la langue arabe à la prochaine session du CAPES surprend d'autant plus que "plus de 50 000 élèves font le choix de suivre cet enseignement dans un cadre associatif, le plus souvent confessionnel". Aussi, il souhaite connaître les raisons à cette absence d'ouverture de postes et les suites qu'il entend donner aux demandes légitimes d'inscription de postes d'enseignant d'arabe à la prochaine session du CAPES.


Source: Assemblée nationale