En France, les élèves apprennent l'arabe par cohérence identitaire et ambition professionnelle. Reportage dans un lycée marseillais.
(De Marseille) « Yala ya chebab ! » Il est 8 heures, Zina Chamla, professeure d'arabe au lycée Montgrand, dans le centre-ville de Marseille, invite les élèves à entrer dans sa salle. Dans l'établissement, ils sont 108 à avoir fait ce choix. En France, 6 000 dans le secondaire seulement.Dans le couloir, c'est la pagaille. Dans la classe de madame Chamla aussi, mais ce qui émane du lieu est avant tout une remarquable bonne humeur. Six terminales LV2 (deuxième langue vivante) prennent place sur les chaises alignées en face du tableau noir.
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